L’autoproduction d’électricité devient une solution incontournable pour maîtriser ses dépenses énergétiques. Installer un kit solaire chez soi permet non seulement de faire des économies, mais aussi de réduire son empreinte carbone. Voici tout ce qu’il faut savoir pour réussir votre projet.
• Définir ses besoins énergétiques
Commencez par examiner vos factures d’électricité : combien consommez-vous chaque année (en kWh) ? L’objectif est-il de couvrir partiellement ou totalement votre consommation ? Par exemple, un foyer de 4 personnes consommant 4 500 kWh par an pourra viser un kit de 3 à 5 kWc.
• Choisir un emplacement optimal
Une toiture orientée plein sud, inclinée entre 30 et 35°, sans ombrage, reste l’idéal. Cependant, des alternatives existent : toitures est/ouest, au sol sur structures inclinées, ou même sur abri de voiture. Un micro-onduleur peut améliorer le rendement si des zones d’ombre partielle sont inévitables.
• Bien comprendre les composants du kit
Un kit solaire comprend :
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Des panneaux solaires photovoltaïques (monocristallins ou polycristallins),
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Un onduleur (central ou micro-onduleurs),
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Un coffret de protection AC/DC,
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Une structure de montage (toiture inclinée, toit plat, au sol),
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Une batterie (en option, pour stocker l’énergie).
Vérifiez la certification des composants (IEC, TÜV, CE) et leur compatibilité entre eux.
• Installation et mise en service
Les kits plug & play permettent une pose simplifiée, y compris par les particuliers. Pour les kits raccordés au réseau ou puissants (>3 kWc), il est recommandé de passer par un installateur certifié RGE, notamment pour bénéficier d’aides.
• Formalités administratives
Une déclaration préalable en mairie peut être nécessaire, surtout en zone protégée. En cas d’injection de surplus, une demande de raccordement ENEDIS et un contrat d’achat avec EDF OA sont requis.
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